mercredi, février 09, 2011

vente de toiles de VERNET claude joseph ( Avignon 1714-Paris 1789)




Tous les ans on peut voir en salle des ventes quelques huile sur toile de joseph VERNET proposées à la vente à un prix tres élevé.

















































 vente de  deux huiles sur cuivre


 "Jeunes filles au bain"  cuivre  signé daté j.vernet 1781  41x49cm  estimé  80.000/120.000 euros
VERNET Claude-Joseph (Avignon 1714-Paris 1789)"Jeunes filles au bain" Cuivre, signé et daté en bas à droite "j.vernet. / 1781". Haut. : 41 cm ; Larg. : 49 cm Au revers, sur le cuivre, inscription en cyrillique retranscrite postérieurement "N° 16 GM (?)", inscription au crayon en cyrillique "Gol 8" et tampon de douane. Provenance : - Commandé en 1780 par l'Abbé Alaume (probablement). - Probablement Collection Prince Mikhaïl Galitzine (d'après les inscriptions au revers). - Collection Léonino ; sa vente, Paris, Galerie Charpentier (Mes Baudoin et Ader), 18 et 19 mars 1937, lot 60, repr. (pendant du lot 61). Bibliographie : Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, peintre de marine. Etude critique et catalogue raisonné, Paris, Etienne Bignou, 1926, Vol. II, p. 33, n° 1062-1063. (probablement) Exposition : L'Art français au XVIIIe siècle, Copenhague, Palais de Charlottenborg, 25 août-6 octobre 1935, n° 246. Né en Avignon en 1714, Joseph Vernet part à Rome à l'âge de vingt ans. Découvrant les oeuvres de Claude Gellée, de Salvator Rosa et d'Andrea Locatelli, il décide de devenir peintre de paysages et entre dans l'atelier d'Adrien Manglard. A partir de 1740 sa réputation de peintre de marines est établie auprès d'une clientèle essentiellement composée de diplomates français en poste en Italie et aussi d'Anglais accomplissant leur Grand Tour (en 1775, l'artiste et critique Gabriel Bouquier écrira : "Les anglais, chaquin (sic) le sait, sont dans l'usage de nous enlever tout ce que nous avons de beau, et la plus grande partie des ouvrages de Mr Vernet décore les cabinets de Londres "). En 1745 il épouse Virginia Cecilia Parker, fille d'un capitaine de la marine pontificale et ses talents sont officiellement consacrés en 1746 lorsqu'il est agréé à l'Académie Royale de Paris, ce qui lui permet d'exposer au Salon dès cette année-là. En 1750, la visite de l'atelier de Vernet est devenue incontournable : Abel-François Poisson de Vandières, plus tard marquis de Marigny et directeur des Bâtiments du roi, débutant son Grand Tour, ne manque pas de s'y rendre. Peu après, il rappelle le peintre en France et lui confie en 1753 la plus prestigieuse commande de sa carrière, la célèbre série des Ports de France, qui l'occupera près de vingt ans. De retour à Paris en 1776, après le vaste tour de France qui lui a permis de finaliser cette commande royale, Vernet aborde une période plus sereine : profitant de sa célébrité il s'attache alors essentiellement à la représentation de marines par temps calme, pour une clientèle d'amateurs toujours plus avides de précieux tableaux dits "de cabinet". La résonnance si particulière de celui que nous présentons est due au support choisi. C'est vers 1757 que Vernet découvre le cuivre, introduit en France par les Hollandais mais c'est surtout dans la dernière partie de sa carrière que notre artiste utilise ce support précieux et coûteux. Vernet nous livre ici deux parfaits exemples de ces tableaux de cabinets si prisés des collectionneurs et des amateurs de la fin du XVIIIe siècle. La lumière effleure les contours des rochers et teinte de rose le ciel et les massifs montagneux, tandis que les couleurs vibrantes, dans une harmonie de gris et de verts, sont relevées par quelques touches de bleu et de rouge.                                                                                    








"Orientaux dans une crique soleil couchant" cuivre signé daté J .vernet 1780       39x48 cm  estimé  300.000/350.000 euros
VERNET Claude-Joseph (Avignon 1714-Paris 1789) "Orientaux dans une crique au soleil couchant" Cuivre, signé et daté en bas à droite "j.vernet. / f. 1780". Haut. : 39 cm ; Larg. : 48 cm Au revers, sur le cuivre, inscription en cyrillique retranscrite postérieurement "N° 23 GM (?)", inscription au crayon en cyrillique "Gol 8" et tampon de douane. Provenance : - Commandé en 1780 par l'Abbé Alaume (probablement). - Probablement Collection Prince Mikhaïl Galitzine (d'après les inscriptions au revers). - Collection Léonino; sa vente, Paris, Galerie Charpentier (Mes Baudoin et Ader), 18 et 19 mars 1937, lot 61, repr. (pendant du lot 60). Bibliographie : Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, peintre de marine. Etude critique et catalogue raisonné, Paris, Etienne Bignou, 1926, Vol. II, p. 33, n° 1062-1063. (probablement) Exposition : L'Art français au XVIIIe siècle, Copenhague, Palais de Charlottenborg, 25 août-6 octobre 1935, n° 245 Oeuvre en rapport : Claude-Joseph Vernet, Retour de pêche dans un port méditerranéen, cuivre, 40 x 47,5 cm, vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot (Daguerre), 04 novembre 2011, lot n° 31, 630 000 . Né en Avignon en 1714, Joseph Vernet part à Rome à l'âge de vingt ans. Découvrant les oeuvres de Claude Gellée, de Salvator Rosa et d'Andrea Locatelli, il décide de devenir peintre de paysages et entre dans l'atelier d'Adrien Manglard. A partir de 1740 sa réputation de peintre de marines est établie auprès d'une clientèle essentiellement composée de diplomates français en poste en Italie et aussi d'Anglais accomplissant leur Grand Tour (en 1775 l'artiste et critique Gabriel Bouquier écrira : "Les anglais, chaquin (sic) le sait, sont dans l'usage de nous enlever tout ce que nous avons de beau, et la plus grande partie des ouvrages de Mr Vernet décore les cabinets de Londres "). En 1745, il épouse Virginia Cecilia Parker, fille d'un capitaine de la marine pontificale, et ses talents sont officiellement consacrés en 1746 lorsqu'il est agréé à l'Académie Royale de Paris, ce qui lui permet d'exposer au Salon dès cette année-là. En 1750, la visite de l'atelier de Vernet est devenue incontournable: Abel-François Poisson de Vandières, plus tard marquis de Marigny et directeur des Bâtiments du roi, débutant son Grand Tour, ne manque pas de s'y rendre. Peu après, il rappelle le peintre en France et lui confie en 1753 la plus prestigieuse commande de sa carrière, la célèbre série des Ports de France, qui l'occupera près de vingt ans. De retour à Paris en 1776, après le vaste tour de France qui lui a permis de finaliser cette commande royale, Vernet aborde une période plus sereine: profitant de sa célébrité il s'attache alors essentiellement à la représentation de marines par temps calme, pour une clientèle d'amateurs toujours plus avides de précieux tableaux dits " de cabinet ". La résonnance si particulière de celui que nous présentons est due au support choisi. C'est vers 1757 que Vernet découvre le cuivre, introduit en France par les Hollandais mais c'est surtout dans la dernière partie de sa carrière que notre artiste utilise ce support précieux et coûteux. Vernet nous livre ici deux parfaits exemples de ces tableaux de cabinets si prisés des collectionneurs et des amateurs de la fin du XVIIIe siècle. La lumière effleure les contours des rochers et teinte de rose le ciel et les massifs montagneux, tandis que les couleurs vibrantes, dans une harmonie de gris et de verts, sont relevées par quelques touches de bleu et de rouge.





               





                                                      
         




























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