samedi, juillet 08, 2006
Le Commandant d 'Estienne d'Orves a ete avec l'Herminier,Drogou,les officiers de la marine marchande dans les convois de l'Atlantique nord,et quelques autres present dans le combat pour l honneur de leur pays,cela n a pas ete le cas des officiers du Sabordage de la flotte et de la triste affaire de Mers-el-Kebir,la plupart sont restes a la maison!!!
samedi, juillet 01, 2006
georges ricard CORDINGLEY
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le port de Saint-Tropez huile sur toile de 89x130cm estimée 12.000 euros. |
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Ricard Cordingley georges 1873-1939 huile sur panneau signée de 14x34 cm 900 euros
Huile sur panneau ,signée de 34x26cm estimée 800 eurosVoiler huile sur panneau signée date 92 de 60x37cm estimée 1.600 euros
RICARD-CORDINGLEY Georges.1873-1939. Ce peintre n'est pas un peintre officiel de la marine,pourtant le musee de la marine fait cet ete 2006 une exposition de ce peintre. A drouot la grande huile sur toile ci-dessus signee en bas 89x130cm est estimee 20.000euros.
Georges Ricard-Cordingley30 janvier 1873 25 avril 1939 est un peintre
Pierre Miquel (1921 - 2002), historien d'art et expert, écrit à propos de l'artiste
Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.
citations
- Ne pas peindre avant d’avoir tout résolu par le dessin
- Les accents de l’eau sont très intenses, comme violets. Les vagues se modèlent par les reflets obliques.
- La ligne d’horizon est l’évocation de l’infini.
- Faire une étude d’après nature ce n’est pas accumuler tous les détails possibles, c’est chercher tout ce qu’on peut supprimer comme parties nuisant à l’impression d’ensemble qui, seule, compte.
- Il faudrait avoir deux ou trois palettes, dont une pour le ciel qu’on ne salirait pas.
- Toujours peindre pour soi-même pour exprimer sa pensée sans jamais songer qu’elle doit être mise sous d’autres yeux. Cela développe l’individualité et par conséquent le charme.
- Quel que soit le but, quelle que soit l’intention de l’artiste, la rigueur de la forme est comme l’armature sur laquelle toute l’œuvre repose, la condition essentielle à toute possibilité de vie et de réalité. Celle-ci se retrouve dans tous les chefs-d’œuvre, sans exception.
- Nous sommes limités en face de problèmes illimités.
- N’indiquer dans l’esquisse que ce qui reste de la synthèse. Vérité de vision et non de détails.
- Tout tableau qui n’est pas l’orchestration d’une harmonie (mineure ou majeure) est une trahison envers la nature, l’art et sa propre pensée.
- Marche à suivre pour l’observation d’un bon croquis de huit minutes :
- Jamais deux sujets dans un même tableau.
- Comme ces fleurs ramassées seulement au sommet des montagnes, l’inspiration est une fleur seulement cueillie aux régions élevées de la pensée.
- Je ne veux voir que le ciel, la mer et les monts qu’aux heures d’harmonie. Je ne veux pénétrer dans l’âme humaine qu’en ses heures de vaillance et d’amour.
- Ne pas peindre ce que je vois, mais ce que j’éprouve, si c’est du vent que ça souffle, si c’est de la pluie, qu’on sente la pluie vous transpercer, si c’est du soleil, qu’on dise qu’on est dans un four.
Georges RICARD-CORDINGLEY (1873-1939) Marine Huile sur toile signée en bas à droite 60 x 81 cm (restaurations et accident) |
Georges RICARD-CORDINGLEY (1873-1939) Effets de soleil sur la mer 1920 Fusain, monogrammé en bas à droite 19,5x26 cm |
Georges RICARD-CORDINGLEY (1873-1939) Les mouettes 1939 Fusain et craie Cachet d'atelier en bas à droite 23x30 cm |
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