Antoine Hippolyte Aubry de la Noe (1792-1870)officier de marine qui servit de 1808à1852 ,
capitaine de frégate,chevalier de Saint Louis légion d'honneur ,médaille de sainte -Hélène
et du vice-amiral Charles Aubry De la Noé 1842-1923 12 médailles
1858 école navale
1860 aspirant campagne du Mexique sur le "Talisman" 1865
1870 guerre
1871 campagne Océan Indien 1888commandant du "Turenne" au Tonkin..
Ordre de SAINT LOUIS |
Ordre de SAINT LOUIS |
..L’ordre royal et militaire de Saint-Louis est un ordre honorifique français créé en avril 1693 par Louis XIV pour récompenser les officiers les plus valeureux.
Sa naissance est due à la réorganisation des armées au milieu du XVIIe siècle et l’apparition de militaires de valeur plus nombreux et faisant partie de la bourgeoisie. L’ordre le plus prestigieux l'ordre du Saint Esprit était réservé à la noblesse et ne comptait que cent chevaliers ; les autres ordres avaient eux aussi des statuts qui limitaient le nombre des récipiendaires. Voilà pourquoi fut décidée la création de cet ordre dont le bénéficiaire devait être catholique et avoir servi plus de dix ans comme officier, mais pas obligatoirement noble. Cependant les nobles représentaient une part très importante des effectifs, qui alla croissant au cours du XVIIIe siècle, avec l’éviction progressive des roturiers des corps d’officiers de l’armée. Pour les officiers protestants, notamment les Suisses et les Allemands au service du roi de France Louis XV créa le mérite militaire en 1759 Les bas-officiers (nos actuels sous-officiers) et les militaires du rang ne pouvaient pas recevoir l’ordre de Saint-Louis ou l’institution du Mérite militaire, mais ils avaient droit au médaillon des deux épées qui leur ouvrait certains privilèges. À noter que ce médaillon des épées dit médaillon de vétérance n'est pas supprimé par les Révolutionnaires, contrairement aux ordres de la monarchie.
En 1791, l’ordre de Saint-Louis est réuni avec le mérite militaire sous le nom de Décoration militaire Cette décoration est elle-même supprimée le 15 octobre 1792 ce qui n’empêchera pas Louis XVIII de nommer des officiers émigrés et des chefs vendéens dans l’ordre de Saint-Louis.
En 1814, le roi Louis XVIII recrée l’ordre de Saint-Louis avec le but avoué de le substituer à la Légion d’honneur. Cette tentative ne dure pas : l’ordre de Saint-Louis est supprimé en 1830. La durée de service fut portée de dix à vingt ans peu après la création de l'ordre. Le dauphin , le général des galères, l amiral et les maréchaux étaient membres-nés de l’ordre. Les militaires nommés devaient être reçus chevaliers dans une cérémonie où ils prêtaient serment au roi et à la religion catholique. Cette cérémonie de réception était présidée de 1693 à 1700 uniquement par le roi ; à partir de 1700 le dauphin reçut le droit de recevoir les nouveaux chevaliers, droit qui fut étendu à tous les princes du sang et les maréchaux de France en 1705 , puis à tous les officiers généraux membres de l'ordre. On distinguait trois classes de membres de l'ordre : chevaliers, dont le nombre n'était pas limité, commandeurs, dont le nombre est limité à vingt-quatre, et grand'croix, dont le nombre est limité à huit. Lorsqu’un grand'croix de Saint-Louis devenait chevalier du Saint Esprit , il redevenait simple chevalier de Saint-Louis. Cette disposition avait pour but de libérer des "places" de grand'croix afin de récompenser les généraux en plus grand nombre.
Un certain nombre de pensions étaient accordées aux membres de l'ordre : de 800 à 2 000 livres pour certains chevaliers, de 3 000 à 4 000 pour les commandeurs et 6 000 pour les grand'croix.
Legrand maître de l'ordre est le roi, mais l'administration au jour le jour de l'ordre est confiée à un conseil formé de six chevaliers, quatre commandeurs et deux grand'croix. Ce conseil était élu chaque année par une assemblée générale de l'ordre tenue le jour de la Saint Louis , dans le palais de résidence du roi. L'ordre comptait également à son origine des officiers : un trésorier, un greffier et un huissier. Recrutés dans les services des secrétariats d'État à la marine et à la guerre, ils portaient la croix de chevalier et le titre d’officier de Saint-Louis. En 1719 le Régent créa quinze offices héréditaires d'administration de l'ordre : trois grands-officiers, portant les insignes de grand'croix, quatre commandeurs et huit officiers. En 1779 le nombre d'officiers fut réduit à deux : trésorier et huissier.
Il n'était pas nécessaire d'appartenir à l'ordre de la noblesse pour être reçu dans celui de Saint-Louis. Toutefois, comme la noblesse était coutumièrement destinée aux emplois militaires, les chevaliers de Saint-Louis étaient majoritairement d'origine noble
En 1750 l'ordre de Saint-Louis fut assimilé à une charge anoblissante : le fait d'être capitaine et chevalier de Saint-Louis pendant trois générations légitimes et consécutives conférait la noblesse à titre héréditaire. Cette disposition créant une nouvelle noblesse militaire fut cependant remise en cause dans les dernières années de l'Ancien régime En fait, très peu de familles accédèrent à la noblesse en vertu de cette disposition qui sera conservée lors de la création de l ordre de la légion d'honneur
Depuis 1750 les membres de l'ordre sont exemptés de la taille s'ils sont roturiers. Le dernier chevalier de Saint-Louis fut le général Farinole , d'une famille de la noblesse corse de Bastia reconnue noble par la monarchie lors de l'annexion de l'île.
L'ordre comprenait trois classes :
- chevalier, lequel portait l'insigne à un ruban rouge sur la poitrine gauche ;
- commandeur, portant l’insigne à une écharpe rouge du côté gauche ;
- grand croix , ayant l’insigne à une écharpe rouge du côté gauche et une plaque sur la poitrine à gauche.
Les principaux modèles suivent les régimes successifs ; Louis XIV, la Régence, Louis XV, louis XVI, l'Émigration (1792-1814) et enfin la Restauration. Sous la monarchie de juillet (1830-1848), les croix pouvaient être portées si les fleurs de lys des cantonnement des branches étaient supprimées. En 1830, les nominations dans l'Ordre de Saint-Louis prennent fin.
On peut situer la période d'un insigne au mode de fixation des centres : 1/ Louis XIV : 2 rivets fixent les centres aux branches 2/ Régence - Louis XVI : une goupille fixe les centres par le travers de la croix 3/ Restauration : les centres ont des pattes de fixation qui sont insérées dans une cire rouge
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inventeur du barbotin
Capitaine de vaisseau Regreny