mercredi, novembre 17, 2010

Epaves.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/17/les-mysteres-du-champagne-de-la-baltique_1441531_3214.html#xtor=RSS-3208...... Depuis cet été, le gouvernement autonome des îles finlandaises d'Aaland avait entretenu le mystère sur les bouteilles de champagne trouvées dans une épave début juillet 2010. On parlait alors du plus vieux champagne du monde, des années 1780, un veuve cliquot que le roi de France Louis XVI aurait envoyé au tsar de Russie. Soixante-dix bouteilles, disait-on.......christian Ekström, le plongeur de 31 ans à qui revient la paternité de la découverte, et d'autres personnes impliquées dans l'exploration, ont dû s'engager, par contrat, à ne souffler mot ni sur le nombre de bouteilles trouvées ni sur l'endroit où elles étaient stockées......................
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début juillet 2010. Christian Ekström, ........... plongeur, ......... organise un safari de plongée avec d'autres amis plongeurs au sud de l'archipel finlandais d'Aaland. Autour de ce chapelet d'îles, situé au milieu de la mer Baltique, entre la Finlande et la Suède, quelque 650 positions d'épaves sont connues mais non explorées.
A partir d'informations provenant de plusieurs sources, notamment d'un pêcheur, ils identifient un lieu où ils pensent tomber sur un navire allemand relativement récent. Lorsqu'il fait sa plongée à 45 mètres de profondeur, il remonte une bouteille. Une fois revenu à bord, il décide toutefois de goûter sa trouvaille. "J'étais assez sûr que je risquais de boire de l'eau de mer", dit-il. Il ouvre la bouteille. Surprise. Le bouchon a rempli son office au-delà de toute espérance. "Au goût, j'ai pensé que c'était une liqueur, ou un muscat",.................Les uns après les autres, les six plongeurs de l'équipe boivent ainsi une lampée au goulot. La conservation exceptionnelle du champagne tient à la basse température, 4 degrés, à l'absence d'oxygène au fond – la faute à la pollution – et à l'absence de taret, ce vers dévoreur d'épaves qui ne peut pas vivre dans la mer Baltique à cause de son manque de salinité.Revenu à terre,
Un expert suédois en champagne estime alors que les bouteilles pourraient valoir 50 000 euros pièce. "Là, j'ai commencé à me sentir mal, avoue le jeune plongeur-découvreur, en pensant que j'en avais bu au goulot !"Dès lors, l'affaire s'emballe, fait le tour du monde et les autorités locales verrouillent l'information. Fin août, quand les garde-côtes s'aperçoivent que des plongeurs indésirables s'intéressent de trop près à l'épave, les bouteilles sont ramenées à la surface.Le 16 novembre, en présence des experts de champagne, dix bouteilles ont été ouvertes, pour être rebouchonnées à neuf. Or, sur le miroir du bouchon d'origine de la quatrième bouteille, on découvre les lettres "v", et plus loin "cquo", ainsi qu'une étoile au milieu. Pas de doute, il y a donc aussi des bouteilles de Veuve Clicquot dans cette mystérieuse cargaison.Sur le navire coulé, on sait encore peu de choses. Il a sans doute quitté le nord-ouest de l'Allemagne et devait se rendre sur la côte nord-ouest de la Finlande. Il a dû s'échouer sur l'un des innombrables rochers de cet archipel aux 6 000 îlots. Il transportait aussi du café, des épices, des textiles, des grappes de raisins encore identifiables et même quelques bouteilles de bière, là-aussi la plus vieille bière au monde encore buvable. Grâce à la culture de levure récupérée, les Aalandais vont tenter de la reconstituer................................................

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