mardi, décembre 08, 2020

vendredi, novembre 06, 2020

uniforme marine

 

Habit de grande tenue d officier mécanicien de 1ère classe de la marine (capitaine) Du règlement de 1902, en drap bleu nuit, collet et parements de manche en velours violet, décorés d ancres et de rameaux d oliviers brodés dorés. Quelques trous de mite. Pantalon bleu foncé à bandes dorées à motifs de marine. Ceinturon à boucle dorés de grande tenue, galonné en fil d or et bleu ciel et ses bélières porte sabre. Bicorne à ganse dorée, bouton et cocarde tricolore, bordé d une bande de mohair décorée d ancres. Coiffe en soie bleu pâle usée. On joint un hausse-col de marine en laiton, une paire de binocles et d épaulettes de lieutenant de vaisseau. Début 20ème siècle.
Redingote d officier mécanicien de 1ère classe de la marine. Etiquette de tailleur dans la doublure de Jean Petit 8 rue de l Arsenal Toulon. Grade en bas de manche sur velours violet







jeudi, novembre 05, 2020

Galerie des peintres officiels de la marine Brest Quartier de Recouvrance

 Aujourd'hui 04 novembre 2020 .ouverture de la galerie des "peintres officiels de la marine"  à BREST Quartier de Recouvrance. 6 rue d'Armorique.Souhaitons "bonne chance" au projet








 http://peintres-officiels-de-la-marine.com

dimanche, juillet 05, 2020

pharmacie de bord.

Estimation : 500 - 800 €
Pharmacie de bord du HSM Salamander en acajou et placage d'acajou. Elle ouvre par un tiroir et un couvercle. Le couvercle dégage une série de fioles, un petit mortier, et différents instruments. Le tiroirs à plateaux mobiles contient des boîtes de pilules et un trébuchet dans une boîte d'acajou sous un plateau mobile. Hauteur: 19,5 cm. Largeur: 34,5 cm. Profondeur: 24,5 cm. Epoque fin XIX° siècle. Fabrication de Thomas Barow. Il existe plusieurs bâtiments sous ce nom de baptême dans la flotte de Sa Majesté Victoria dont un sloop à quatre canons lancé en 1832 et démantelé en 1883 et une canonnière torpilleur lancée en 1889 et ferraillée en 1906

lundi, juin 29, 2020

Canton

École chinoise du premier quart du XIXe siècle, Vue du port de Canton, peinture à l’huile sur ivoire, cadre en bois laqué noir à filets doré, 8,2 12,2 cm (détail).
Estimation : 9 000/10 000 

De telles œuvres étaient à l’époque de leur exécution destinées aux Occidentaux, souvent les marchands et les armateurs fréquentant Boca Tigris, ce grand port de l’empire du Milieu, sur la rivière des Perles, à une centaine de kilomètres de son embouchure. Les premiers Européens à s’y établir sont les Portugais, en 1514, qui cinquante ans plus tard obtiendront de s’établir sur la presqu’île de Macao. Arrivent ensuite les Espagnols et les Hollandais, puis au XVIIIe siècle les Français, les Britanniques et les Américains. Soieries, porcelaines, bois précieux, thé (dont la Grande-Bretagne est le premier importateur), rhubarbe et autres produits utilisés dans la pharmacopée sont prisés des Européens, tandis que la Chine, elle, a grand besoin d’argent, le précieux métal blanc dont regorgent les mines de Potosi, en Bolivie. Au milieu du XVIIIe, un édit impérial ferme tous les ports aux étrangers, à l’exception de Canton. Les contacts y sont toutefois interdits entre Chinois et Européens, et seule la guilde du Cohong (entre huit et douze personnes) reçoit le privilège de traiter avec eux. Pour les Britanniques adeptes du libre-échange, de telles contraintes sont difficilement supportables… Des bureaux sont établis, les factoreries situés à proximité des jonques et des barges à fond plat, les navires n’ayant pas le tirant d’eau nécessaire pour remonter jusqu’au port.
 Dans les années 1820, le voyageur est frappé par les treize bâtiments blancs construits à une quinzaine de kilomètres en aval de Canton, à Wampou, près de petites îles dont chacune est concédée à une nation – Grande-Bretagne, Danemark, Portugal, Pays-Bas, États-Unis d’Amérique, France, Suède… Ces maisons de style européen, afin que leurs habitants ne se sentent pas complètement dépaysés, s’étirent sur trois cents mètres environ et une dizaine de large. Au rez-de-chaussée sont installés les entrepôts, au premier étage les bureaux et salons de réception, au second les appartements privés. Pas question cependant d’y cultiver un jardin – ce qui signifierait une volonté de se fixer –, d’apprendre le mandarin, de fréquenter des Chinois, et encore moins d’y faire venir des femmes, exception faite de celles que l’on retrouve sur les jonques. On le voit, la vie est loin d’être monacale… Canton vit son âge d’or. Les choses changent quand éclate la première guerre de l’opium, l’empereur Daoguang décidant en mars 1839 d’en interdire l’importation et la consommation, et ordonnant la destruction de tous les stocks de Canton.