vendredi, août 27, 2021

Quillivic rené sculpteur graveur

 🌊 René Quillivic : L’âme bretonne sculptée et peinte     René Quillivic (1879–1969), né à Plouhinec dans le Finistère, est un artiste aux multiples talents : sculpteur, peintre, graveur et céramiste. Issu d’une famille de pêcheurs, il a consacré son œuvre à célébrer la Bretagne, ses traditions, ses paysages et ses gens, avec une sensibilité profondément enracinée dans la culture populaire.

🧱 Des origines modestes à l’École des Beaux-Arts

Quillivic commence comme charpentier de marine, après avoir perdu son frère en mer.

Il fait le tour de France des Compagnons du Devoir, où il apprend la menuiserie et découvre la sculpture.• Grâce à une bourse, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1903, dans l’atelier du sculpteur Antonin Mercié.

🎨 Peintre de la Marine et chantre de la Bretagne

En 1924, il est nommé Peintre Officiel de la Marine, une reconnaissance 

René Quillivic est un peintre de marine mais surtout sculpteur  graveur de scénes bretonnes












  • Penn-sardin ( 1937 )
  • René Quillivic ( 1879 . 1969 )
  • Grès ( 32.18.23 ) - Quimper / Musée de la faïence
*Penn Sardin (« tête de sardine », au pluriel Pennoù Sardin) … 
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Le voeu des naufragés ( 1938 ) -
la brodeuse

  • René Quillivic ( 1879 -1969 )
  • Statues en plâtre ( hauteur 75 cm )
  • Quimper , musée départemental breton Quillivic avait sculpté 7 statues pour un projet de monument évoquant les marins péris en mer .L'équipage , survivant d'un naufrage , va porter dans une église un ex-voto . Acte de piété et de remerciements .




Statue que l'on peut voir à Pontivy, sur le boulevard d'Alsace-Lorraine. En de rares occasions, Quillivic a pu échapper à son étiquette de "sculpteur funéraire" et créer des visages souriants.

A Plozévet, devant l'église Saint-Demet, le monument aux morts inauguré en 1922.




René Quillivic (1879-1969)
Les Sonneurs (Aux Binious*)
Bronze
Plovezet
René Quillivic est né le 13 mai 1879 dans une famille modeste de Plouhinec. Il se prépare à exercer le métier de menuisier-charpentier et effectue le tour de France des Compagnons du Devoir pendant lequel il apprend le français. Ayant bénéficié d’une bourse du Conseil Général du Finistère, il s’oriente vers la sculpture et part se former à l’école des Beaux-Arts de Paris.
En 1905, René Quillivic paye le voyage de Paris à deux sonneurs bigoudens qui serviront de modèle au monument. Malgré les recherches menées pour l’association Histoire et Patrimoine, aucune preuve irréfutable de l’identité de ces personnes n’a été trouvée.
En 1907, le plâtre est présenté au salon annuel de l’Exposition des Beaux-Arts de Paris où il obtient la médaille d’or et permet au sculpteur d’obtenir une bourse de 4000 francs.
En 1908, grâce à la vente d’un champ hérité de sa mère, René Quillivic réalise la statue en bronze qui sera exposée et primée cette même année. Le monument ne trouve cependant pas d’acquéreur, l’art breton ne faisant plus recette…
Jusqu’en janvier 1937, le monument reste donc la propriété de René Quillivic, nommé officier de la Légion d’honneur le 28 janvier 1926, qui ne parvient pas à le vendre. Il sera déposé pendant quelque temps à la faïencerie Henriot de Quimper.
Suite à une demande de Georges Le Bail au ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts Jean Zay, l’œuvre est finalement achetée par l’état pour 40 000 francs. Le monument est «Mis en dépôt» à Plozévet, dans les dépendances de la mairie, en attendant que le socle soit construit sous la surveillance du sculpteur lui-même. Il est érigé devant la mairie de l’époque, route d’Audierne. Inauguration en grande pompe, en présence du ministre Jean Zay, le 22 août 1937.
Le monument «Aux Binious » est inauguré le même jour que la dalle commémorant le naufrage du vaisseau «Les Droits de l’Homme» dans l’enclos paroissial et l’inscription «École Georges Le Bail» gravée sur la façade de l’école des garçons par René Quillivic. C’est ce jour là aussi que l’école des garçons, ouverte en 1933, devient l’école Georges Le Bail (décédé le 3 février 1937 après une courte maladie).
Dans les années 1990, un immeuble d’habitation a remplacé la mairie de la rue d’Audierne. C’est en tractopelle que les Sonneurs ont rejoint leur destination suivante, au sud-est de l’enclos paroissial. Au printemps 2024, la statue emblématique des Sonneurs a été une nouvelle fois déplacée, place Henri Normant, face à l’office de tourisme du Haut Pays Bigouden.
* Concernant l’appellation "Aux binious", il faut tout de même souligner que le sonneur de gauche joue de la bombarde! 🙂

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