⚓ Augustin Marcotte de Quivières : Un classicisme au service de la mer
Augustin Marie Paul Marcotte de Quivières (1853–1907) est un peintre français, nommé Peintre Officiel de la Marine en 1890. Élève de William Bouguereau, il incarne une esthétique académique appliquée au paysage maritime, mêlant rigueur du dessin et sensibilité romantique.
🎨 Une formation prestigieuse
Né le 26 mai 1853 à Mérignac (Gironde), Augustin Marcotte de Quivières est issu d’une famille notable : son père, Louis Marcotte de Quivières, était agent de change et sous-préfet. Il étudie la peinture auprès du célèbre William Bouguereau, maître du réalisme académique, ce qui marque profondément son style.
Il débute au Salon de Paris en 1880, et expose également au Salon de Bordeaux et dans plusieurs salons de province. Sa carrière est ponctuée de nombreuses participations aux Salons des Artistes Français, notamment entre 1880 et 1905.
🌊 Peintre de marine : entre tradition et observation
Nommé Peintre Officiel de la Marine en 1890, Marcotte de Quivières se consacre à la représentation du monde maritime. Ses œuvres traduisent une approche documentée et poétique de la mer, des ports et des scènes littorales. Il ne cherche pas l’effet dramatique, mais plutôt une harmonie visuelle, souvent teintée de mélancolie.
Parmi ses œuvres connues :• L’enfant pêcheur, huile sur toile, vendue récemment aux enchères
• Des vues de ports et de rivages français, parfois inspirées de la côte atlantique
Son style reste fidèle à l’enseignement de Bouguereau : dessin précis, composition équilibrée, palette sobre, et figures idéalisées.
🕊️ Une vie discrète, une œuvre à redécouvrir
Augustin Marcotte de Quivières meurt à Paris le 23 février 1907, à l’âge de 53 ans. Il laisse derrière lui une œuvre peu médiatisée mais présente dans plusieurs collections privées et parfois en vente sur les plateformes spécialisées.
✨ Héritage d’un peintre oublié
Marcotte de Quivières incarne une époque où l’art maritime se voulait à la fois technique et poétique. Son œuvre, bien que discrète, mérite d’être revisitée pour sa fidélité au réel, sa grâce académique, et son regard apaisé sur la mer.
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