samedi, juillet 27, 2024

samedi, juillet 20, 2024

 




⚓ Léon Haffner (1881–1972) : Le trait clair du monde maritime

Léon Haffner, né à Paris en 1881 et mort en 1972, est l’un des peintres officiels de la Marine les plus prolifiques du XXe siècle. Illustrateur, aquarelliste, affichiste, il a su capter avec finesse et rigueur l’univers des navires, des ports et des marins, tout en contribuant activement à la promotion de la culture maritime en France.

🎨 Une vocation née entre mer et dessin

Issu d’une famille d’industriels, Haffner passe ses vacances à Cannes et au Havre, où il développe très tôt une fascination pour les bateaux. Passionné de dessin, il renonce à une carrière commerciale et s’oriente vers les Beaux-Arts. En 1907, il remporte un prix au concours de croquis organisé par la Ligue Maritime Française, une institution dont il deviendra l’un des piliers pendant près de 40 ans.

⚓ Peintre officiel de la Marine

Nommé peintre officiel du ministère de la Marine en 1918, Haffner conserve ce titre jusqu’à sa mort. Il illustre la vie navale avec un souci du détail quasi documentaire : voiliers, cargos, yachts, navires de guerre, tout y passe, souvent sans avoir vu les modèles en vrai. Pour cela, il étudie des traités de construction navale, consulte des ouvrages spécialisés, et s’appuie sur des photographies, qu’il intègre parfois dans ses compositions.

Son style est reconnaissable à son trait clair, sa composition équilibrée, et son sens de la réalité technique, sans jamais sacrifier la poésie des formes.

🖌️ Un artiste aux multiples talents Léon Haffner est aussi :

Illustrateur de cartes postales, affiches et publicités pour des compagnies maritimes

Collaborateur de revues nautiques et d’albums consacrés aux grands voiliers

Organisateur d’événements nautiques, comme la célèbre régate des monotypes de Chatou à Paris en 1922

Animateur de la Ligue Maritime Française, où il assure des missions éditoriales, pédagogiques et administratives jusqu’en 1955

Son œuvre est aussi bien artistique qu’éducative, visant à sensibiliser les Français à la culture maritime.

🕊️ Héritage

Léon Haffner laisse derrière lui une œuvre considérable : gouaches, aquarelles, dessins, pochoirs, et des illustrations de livres innombrables. Certaines de ses œuvres sont conservées au Musée national de la Marine, d’autres circulent encore sur le marché de l’art, notamment via des galeries spécialisées.

📚 Un témoin du monde flottant

Léon Haffner incarne une figure rare : celle du dessinateur marin, à la fois technicien, poète et pédagogue. Son œuvre, à la croisée de l’art et du reportage, reste un témoignage précieux sur l’évolution de la marine marchande et militaire au XXe siècle.

Léon Haffner  peintre de la marine.






DECARIS Albert

  Albert Decaris (1901–1988) : Le graveur des mers et des mythes

Albert Marius Hippolyte Decaris, né le 6 mai 1901 à Sotteville-lès-Rouen et mort le 1er janvier 1988 à Paris, est l’un des plus grands graveurs français du XXe siècle. Virtuose du burin, illustrateur de chefs-d’œuvre littéraires, décorateur monumental et créateur de centaines de timbres-poste, il est nommé Peintre Officiel de la Marine en 1962, à plus de 60 ans, dans une reconnaissance tardive mais méritée.

🎓 Une formation précoce et brillante

Admis à 14 ans à l’École Estienne, il se forme à la gravure dans l’atelier d’Antoine Dezarrois.

Reçu à l’École des Beaux-Arts de Paris, il intègre l’atelier de Fernand Cormon.

En 1919, à seulement 18 ans, il remporte le Grand Prix de Rome de gravure pour Ève avant le péché.

Il séjourne à la Villa Médicis de 1924 à 1926, sous la direction d’Albert Besnard.

🖋️ Un graveur monumentalDecaris est l’auteur de plus de 600 burins de grandes dimensions, souvent sur des sujets historiques, mythologiques ou religieux. Son style se distingue par :

Une maîtrise exceptionnelle du trait,

Des hachures fines et puissantes,

Des compositions animées et épiques, jamais abstraites.

Il réalise aussi des décors muraux pour des expositions universelles et des bâtiments publics, notamment pour le Palais du Bois en 1937.

📚 Illustrateur de chefs-d’œuvre

Dans les années 1930 à 1950, Decaris illustre des ouvrages de prestige :

Les Destinées d’Alfred de Vigny

Macbeth de Shakespeare

Les Métamorphoses d’Ovide

L’Iliade, Don Quichotte, Les Odes d’Anacréon

Les Lettres de Rome de Chateaubriand• De la vie des hommes illustres de Plutarque

Son travail d’illustration est salué pour sa puissance narrative et sa finesse graphique.

✉️ Graveur de timbres-poste

Decaris grave son premier timbre en 1933 (Le cloître de Saint-Trophime d’Arles, édité en 1935). Il en réalisera plus de 500, dont :

174 pour la France métropolitaine

De nombreux timbres pour les colonies et territoires d’outre-mer

Des timbres maritimes, notamment sur les paquebots et les ports français

Il est considéré comme l’un des plus grands graveurs de timbres-poste du XXe siècle.

⚓ Peintre Officiel de la Marine

Nommé en 1962, Decaris rejoint le corps prestigieux des Peintres Officiels de la Marine, aux côtés de Luc-Marie Bayle et Mathurin Méheut. Bien que  son œuvre maritime soit moins abondante que celle de ses confrères, il apporte :

Une vision méditerranéenne inspirée de la Corse, de la Provence, de l’Italie et de la Grèce

Des aquarelles et lavis d’encre préparatoires à ses gravures

Des timbres et illustrations maritimes qui témoignent de son attachement au monde naval

🕊️ Une fin de vie honorée

Président de l’Académie des Beaux-Arts en 1960

Officier de la Légion d’honneur

Son œuvre est conservée dans de nombreux musées : Orsay, Rodez, Nantes, Senlis, et dans des collections privées.






Decaris Albert peintre officiel de la marine du fait de ses timbres

mercredi, juillet 17, 2024

SEBIRE Gaston peintre

 🌊 Gaston Sébire (1920–2001) : Le chant pictural des rivages normands

Gaston Sébire, né le 18 août 1920 à Saint-Samson (Calvados) et décédé en 2001, est l’un des grands peintres figuratifs français du XXe siècle. Nommé Peintre officiel de la Marine en 1973, il a su capter avec une rare intensité les paysages maritimes, les ports, les plages et les atmosphères changeantes du littoral français, en particulier celui de Normandie, sa terre de cœur.

🎨 Une vocation née dans la lumière normande

Dès son plus jeune âge, Sébire est fasciné par les scènes typiques de la Normandie : les falaises d’Étretat, les ports de pêche, les ciels tourmentés. Il travaille la nuit aux PTT de Rouen entre 1936 et 1944 pour pouvoir peindre le jour. Cette discipline forge un regard patient et attentif, qui deviendra sa signature.

🖌️ Un parcours artistique riche et international

Après s’être installé à Paris en 1951, Sébire expose dans les galeries prestigieuses comme Charpentier, Visconti, Drouant, puis chez Wally Findlay Galleries à New York, Paris et Chicago dès 1965. Il participe aux grands salons parisiens : Salon des Indépendants, Salon d’Automne, Salon Comparaisons, Salon des Artistes Français.

Parmi ses distinctions :• Prix de la Critique (1953)

Prix Greenshields (1957)

Médaille d’or du Salon des Artistes Français (1968)

Promotion Casa de Velázquez (1953), qui l’amène à séjourner en Espagne

⚓ Peintre officiel de la Marine

En 1973, Gaston Sébire est nommé Peintre officiel de la Marine, reconnaissance suprême pour un artiste dont l’œuvre est profondément liée à la mer. Il peint alors :

Les plages d’Étretat, du Pouldu, de Saint-Malo

Les quais de Paris et les rivières normandes

Des navires, des scènes portuaires, et des ciels marins aux nuances infinies

Son style est post-impressionniste, figuratif, avec une touche personnelle qui mêle rigueur du dessin et liberté de la couleur. Il travaille souvent en plein air, captant l’instant avec une spontanéité maîtrisée.

🖼️ Une œuvre célébrée En 1991, le Musée de la Marine lui consacre une exposition hommage durant tout l’été. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs musées :

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Musée des Beaux-Arts de Rouen

Ses toiles continuent d’être recherchées par les collectionneurs, notamment pour leur atmosphère poétique, leur lumière vibrante, et leur profonde humanité.

Gaston Sébire, c’est le peintre des matins brumeux, des flots tranquilles, des rivages familiers. Un artiste qui a su faire de la mer non pas un décor, mais un personnage vivant.




Sebire gaston.




Maillart émile peintre

 🌊 Émile Maillard (1846–1926) : Le chantre des rivages normands

Émile Marie Honoré Maillard, né le 2 juin 1846 à Amiens et mort le 23 juillet 1926 au Havre, est un peintre français reconnu pour ses marines poétiques et ses paysages côtiers. Nommé peintre officiel de la Marine en 1891, il a consacré sa vie à représenter les côtes de Normandie, de Picardie et du Boulonnais, avec une palette subtile et une atmosphère souvent contemplative.

🧬 Origines et formation

Issu d’une famille aisée de négociants en tissus, Maillard grandit dans un environnement cultivé. Il étudie à l’Académie Julian à Paris en 1886, où il se forme aux techniques classiques tout en développant un goût pour les scènes maritimes et les paysages du littoral.

🖌️ Une œuvre entre ciel et mer

Maillard est fasciné par les jeux de lumière sur l’eau, les ciels saturés de rose et d’orange, et les mers d’huile qui évoquent la tranquillité. Il peint :

Les ports de Boulogne-sur-Mer, Le Havre, Dunkerque • Les plages de la Côte d’Opale, la baie de Somme, Étaples

Des scènes de pêche, des voiliers, et des tempêtes marines

Son style oscille entre réalisme délicat et impressionnisme discret, avec une attention particulière portée aux effets atmosphériques.

⚓ Peintre officiel de la Marine

Le 16 mai 1891, Maillard est nommé peintre officiel de la Marine, grâce au soutien du sénateur Albert Dauphin et du ministre Édouard Barbey. Ce titre lui permet d’accéder aux ports militaires et de documenter la vie navale française avec une sensibilité artistique rare.

🧑‍🤝‍🧑 Vie personnelle et engagements

Il épouse Marie Frion en 1891, avec qui il aura trois fils.

Il participe activement à la Société des amis des arts de la Somme.

Il sert comme capitaine dans la Garde nationale mobile pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

🏛️ Héritage et redécouverte

Malgré la qualité de son œuvre, Maillard reste relativement méconnu aujourd’hui. Ses toiles passent régulièrement en ventes publiques, mais il mérite une redécouverte critique. Ses dernières années sont passées au Havre, où il peint jusqu’à sa mort en 1926.






pierre Bompard peintre

🌊 Pierre Bompard (1890–1962) : Le regard du peintre sur les horizons marins
Pierre Bompard, né à Verdun le 28 juin 1890 et mort à Paris le 13 juin 1962, est un peintre, graveur et illustrateur français, nommé Peintre Officiel de la Marine en 1936. Son œuvre, à la fois décorative et intimiste, mêle scènes portuaires, paysages bretons, et aquarelles polynésiennes, dans une quête constante de lumière et de vérité.
🎨 Une formation classique et une carrière décorative
Élève de l’Académie Julian, Pierre Bompard débute sa carrière artistique en exposant dès 1911 au Salon des Indépendants, puis au Salon des Tuileries à partir de 1924. Il reçoit en 1925 le prix du comité américain pour l’appui aux artistes, ce qui lui vaut de nombreuses commandes de décorations murales :
Il réalise les salons maritimes de l’hôtel Lutetia à Paris.
Il décore la rotonde du Collège de France avec deux allégories de la Physique et de la Chimie.
Il intervient dans le grand salon de la préfecture de Vannes, en Bretagne.
Son style est figuratif, souvent lumineux, avec une attention particulière portée aux gestes des marins, aux ports bretons comme Doëlan, et aux scènes de pêche.⚓ Peintre Officiel de la Marine
En 1936, Pierre Bompard est nommé Peintre Officiel de la Marine, un titre qui lui permet d’embarquer sur des navires militaires et de voyager dans les colonies françaises. Il devient membre du comité du Salon d’Automne en 1938, consolidant sa place dans le paysage artistique parisien.
Son œuvre maritime se distingue par :
Des aquarelles de ponts de porte-avions, de chalutiers, et de scènes portuaires.
Une approche sensible, presque ethnographique, de la vie des marins.
🌴 Une mission aux Marquises : hommage à Gauguin
En 1957, Bompard part pour un voyage de onze mois en Polynésie française. Là, il découvre l’état d’abandon de la tombe de Paul Gauguin à Atuona, sur l’île de Hiva Oa. Profondément touché, il décide de la restaurer à ses frais, érigeant un monument funéraire en pierres volcaniques rouges et noires, avec l’aide des habitants des Marquises.
Il raconte cette aventure dans son ouvrage :

Ce geste, à la fois artistique et humaniste, témoigne de son respect pour les grands maîtres et de son engagement personnel dans la préservation de la mémoire artistique.
🖼️ Une œuvre à redécouvrir
Pierre Bompard est aujourd’hui moins connu que certains de ses contemporains, mais son œuvre mérite une attention renouvelée :
Elle offre un regard sincère et poétique sur le monde maritime.
Elle témoigne d’un engagement artistique total, entre peinture, décoration, et action mémorielle.







jean Rigaud

⚓ Jean Rigaud (1912–1999) : Le chant lumineux des ports et des flots
Jean Charles François Rigaud, né le 15 juin 1912 à Bordeaux et mort le 7 février 1999 à Paris, est un Peintre Officiel de la Marine française, reconnu pour ses paysages maritimes, ses ports bretons, et ses scènes de navigation baignées de lumière. Fils du peintre Pierre-Gaston Rigaud, il hérite d’un sens aigu de la composition et d’une passion pour les atmosphères marines.
🎨 Une formation classique et une vocation précoce
Jean Rigaud entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts après avoir obtenu son baccalauréat à Sainte-Croix de Neuilly. Il étudie auprès de Pierre-Gaston Rigaud, son père, et du maître André Devambez, développant un style figuratif influencé par l’impressionnisme, avec une prédilection pour les couleurs chaudes, les ciels mouvants, et les reflets sur l’eau.
Dès les années 1930, il expose dans les grands salons parisiens et réalise des fresques murales pour l’Exposition universelle de 1937, notamment avec son père pour le pavillon de Guyenne et Gascogne, ce qui leur vaut une médaille d’or.
⚔️ Une vie marquée par la guerre
Fait prisonnier en 1940 au Stalag VIIA de Moosburg, Jean Rigaud y réalise de nombreux dessins sensibles, témoins de la vie en captivité. À la fin de la guerre, il participe à la commission de récupération artistique aux côtés de Rose Valland, contribuant à la restitution d’œuvres spoliées.
⚓ Peintre Officiel de la Marine Nommé Peintre Officiel de la Marine le 1er janvier 1956, puis titulaire en 1979, Rigaud embarque à bord de navires militaires et civils, observant les ports, les manœuvres et les marins. Il peint :
Les chalutiers du Guilvinec
Les voiliers de Belle-Île
Les rives de la Garonne à Bordeaux
Les côtes de l’île de Sein, de Saint-Guénolé, ou de Sauzon
Son style est reconnaissable à sa palette vibrante, ses ciels expressifs, et sa signature accompagnée d’une ancre, symbole de son titre officiel.
🖼️ Enseignant et homme de transmission
Installé à Paris, Jean Rigaud donne des cours de peinture dans son atelier du boulevard Pereire, et enseigne le dessin à Saint-Honoré d’Eylau et à Sainte-Croix de Neuilly. Il forme plusieurs générations d’artistes, dont Michel Bernard, et transmet son amour de la mer et de la lumière.
🧭 Une œuvre célébrée
Jean Rigaud laisse une œuvre abondante, exposée dans de nombreuses galeries et musées. En 1999, l’Association des Amis du Musée de la Marine lui rend hommage à Paris. Ses toiles continuent d’être recherchées par les collectionneurs, notamment ses huiles sur toile représentant les ports bretons et les paysages du Sud-Ouest.jean Rigaud incarne une figure majeure de la peinture maritime française : à la fois voyageur, observateur, et poète du rivage, il a su faire de la mer un espace de lumière et de mémoire, où chaque toile devient une escale.



 jean Rigaud  peintre  les Baux de Provence.








meheut mathurin Peintre

http://www.peintres-officiels-de-la-marine.com/Mathurin-Meheut/Meheut-Mathurin.html
🌊 Mathurin Méheut : Le peintre de la mer et de la Bretagne éternelle
Mathurin Méheut (1882–1958), né à Lamballe en Côtes-d’Armor, est un artiste aux multiples talents : peintre, illustrateur, décorateur, céramiste, et surtout peintre officiel de la Marine dès 1921. Son œuvre est un hommage vibrant à la mer, aux métiers traditionnels, et à la culture bretonne.
🎨 Une vocation précoce et une formation solide
Méheut commence à dessiner dès l’adolescence, en apprentissage chez un peintre en bâtiment.
Il étudie aux Beaux-Arts de Rennes, puis à l’École nationale des arts décoratifs à Paris.
Il collabore avec la revue Art et Décoration, illustrant poissons, coraux et faune marine.
🧪 Roscoff : la mer comme laboratoire
De 1910 à 1912, il travaille à la station biologique de Roscoff, observant et dessinant la vie marine avec une précision scientifique.
Ce travail donne naissance à Étude de la mer, un ouvrage illustré qui marquera les arts décoratifs.
🌍 Voyageur et témoin du siècle
Lauréat de la bourse “Autour du monde” de la Fondation Albert-Kahn, il voyage à Hawaï et au Japon.
Mobilisé en 1914, il devient artiste combattant, réalisant des croquis poignants dans les tranchées.
Après la guerre, il enseigne à l’École Boulle et à l’École Estienne, tout en poursuivant son œuvre.
🖌️ Un style décoratif et enraciné
Méheut illustre des livres, décore des paquebots comme le Normandie, crée des tapisseries et des faïences pour Quimper.
Il peint les vieux métiers bretons, les scènes de pêche, les ports, les marins, avec une sensibilité ethnographique.
Son style mêle Art déco, japonisme, et réalisme poétique, toujours au service de la mémoire populaire.
🏛️ Un héritage vivant
Le Musée Mathurin Méheut à Lamballe conserve une grande partie de son œuvre.
Son élève et amie Yvonne Jean-Haffen a œuvré à la préservation de son héritage.
Méheut est considéré comme le peintre de la Bretagne, mais aussi comme un témoin précieux des bouleversements du XXe siècle.

Mathurin Méheut ne peignait pas seulement la mer : il en captait l’âme, les gestes, les traditions. Son œuvre est une mémoire visuelle, un chant d’amour à la Bretagne et à ceux qui vivent au rythme des marées.





 pêcheurs portant leur filet sur l'épaule


Mat

Mathurin MÉHEUT (1882-1958)
La Fileuse du Cap Sizun
Huile sur toile marouflée sur panneau
97 x 178 cm
mathurin Meheut  peintre.

chantier naval concarneau



Au JAPON KYOTO 


Ramasseurs de goémon 1912
Aquarelle sur papier 48 x 63 cm
Centre Pompidou
Mathurin Méheut, né le 21 mai 1882 à Lamballe et mort le 22 février 1958 à Paris, est un peintre et illustrateur français.

Mathurin Méheut (Français, 1882-1958)
La fileuse Bretonne de dos
Gouache 47 x 32 cm

Brest, scène de Bar
Crayon gras, Pierre noire, gouache, encre noire sur papier 24 x 31,8 cm
Musée Mathurin Meheut Lamballe
Mathurin Méheut, né le 21 mai 1882 à Lamballe et mort le 22 février 1958 à Paris, est un peintre et illustrateur français.



Mathurin MEHEUT (1882-1958)

Troménie de Locronan, Pélerins escaladant la montagne vers Plaz ar Chorn (Plas Ar C'horn)
Aquarelle et lavis
25,5 x 20,5 cm

Mathurin MEHEUT (1882-1958)

Lavoir route de Santec, 1912
Gouache
29 x 45 cm

Goëmoniers à Ploumanach
Aquarelle
Musée de Lamballe
Mathurin Méheut, né le 21 mai 1882 à Lamballe et mort le 22 février 1958 à Paris, est un peintre et illustrateur français
Mathurin MÉHEUT (1882-1958)
La pêche au large, 1955
Héliogravure en couleur
22 x 28 cm








Mathurin Méheut 1882-1958 — Le Pêcheur de Raies. Faïence blanche à couverte craquelée. Signée sur la base “MM”. Signée sous la pièce — Henriot Quimper.
Réalisée vers 1930 à la faïencerie Henriot à Quimper, manufacture où Mathurin Méheut a produit de nombreuses pièces, “Le pêcheur de raies” est l’une de ses plus belles réussites.
Ce modèle est l’un des rares craquelés réalisés par la manufacture quimpéroise. Mathurin Méheut, artiste aux multiples talents