Antiquaire-de-Marine: LUCIEN JONAS PEINTRE

samedi, mars 30, 2024

LUCIEN JONAS PEINTRE

🎨 Lucien Jonas : Peintre de la mémoire, de la mer et de l’humanité

Lucien Jonas (1880–1947), né à Anzin dans le Nord de la France, est un peintre, dessinateur et illustrateur dont l’œuvre traverse les grands bouleversements du XXe siècle. S’il est surtout connu comme peintre de guerre, il fut également peintre officiel de la Marine dès 1916, apportant à l’art maritime une sensibilité historique et humaine singulière.

🧑‍🎨 Une formation classique et brillante

• Élève de l’École des Beaux-Arts de Paris dès 1899, il se distingue rapidement par ses talents en peinture d’histoire et de genre.

• Il remporte le second Grand Prix de Rome en 1905, puis une médaille d’or et une bourse de voyage en 1907.

• Il fréquente les ateliers d’Albert Maignan et reçoit les encouragements d’Henri Harpignies, qui l’incite à peindre sur le motif.

⚔️ Peintre de guerre, témoin du front• En 1915, Jonas est nommé peintre militaire attaché au musée de l’Armée. Il parcourt les tranchées, les hôpitaux, les postes de commandement, croquant la vie des soldats avec une précision documentaire et une profonde humanité.

• Ses œuvres sont publiées dans la presse, exposées dans les musées, et utilisées pour soutenir l’effort de guerre.

🌊 Peintre officiel de la Marine

• En 1916, Jonas est nommé Peintre Officiel de la Marine, bien que son œuvre maritime soit moins abondante que celle de ses confrères.

• Il réalise des portraits de marins, des scènes portuaires, et des décors monumentaux pour des bâtiments publics.

• Son approche reste fidèle à son style : réalisme noble, sens du détail, et respect des figures populaires.

🖼️ Une œuvre éclectique

Lucien Jonas est aussi : Illustrateur de billets de banque pour la Banque de France

• Peintre décoratif pour des édifices publics

• Portraitiste reconnu, notamment pour des figures militaires et politiques

🧭 Héritage

Lucien Jonas meurt à Paris en 1947. Son œuvre, présente dans de nombreux musées en France et à l’étranger (notamment à New York), reste un témoignage précieux de la vie populaire, de la mémoire des conflits, et de la culture maritime française.