jeudi, juillet 12, 2007

portulan...

Il est vraiment impossible d'acheter un portulan, ils sont dans les musées ,ou ,s' il y en a un en vente , il est vendu à des prix extrêmement élevés, aussi il faut se contenter de reproductions à quatre sous,décoratives






Carte de la Méditerranée. Messine, Placidus Caloiro et Oliva, 1640. Grande carte manuscrite et coloriée sur une pièce de vélin (85 x 44 cm). Superbe carte-portulan enluminée sur peau de vélin représentant le bassin méditerranéen. Dans la partie supérieure de la feuille, découpée en triangle et qui sert de fermoir, belle vignette représentant la Vierge et l'enfant (85 x 85 mm), avec l'inscription suivante en lettres dorées: Placidus Caloiro et Oliva fecit in nobili urbe Messane Anno 1640. Les noms des localités côtières, très serrés, sont tracés à l'encre rouge ou bistre; Les villes et les pays les plus importants, représentés par 13 groupes de bâtiments, sont surmontés de leur drapeau en couleur. La Terre Sainte est figurée par un calvaire surmonté de trois croix. Les îles et les archipels sont peints en rouge, vert et bleu. Un trait de peinture bleu souligne le tracé de quelques fleuves, dont le plus important est le Nil. La mer Rouge est coloriée en rouge. Il y a 12 roses des vents de petit format, et 2 de grand format (9 mm de diamètre), ainsi que deux grands cartouches de style oriental. La côte africaine est en outre ornée de deux palmiers. Une dynastie de cartographes. "Comme pour les Maggiolo - et l'époque en a connu plusieurs autres exemples - la cartographie fut un art de famille chez les Olive, originaires de Majorque, mais émigrés en Italie espagnole, où leurs plus anciens représentants, Bartolomeo et Jaume, exerçaient à Messine et à Naples dans la seconde moitié du XVIe siècle. Leurs descendants à la troisième génération portaient le nom d'Oliva, en alternance avec le patronyme Riczo; les figures les plus tardives, au XVIIe siècle, signaient Oliva ou Caloiro Oliva, les uns à Messine, un autre à Livourne, d'autres encore à Marseille, ville avec laquelle la famille semble avoir eu très tôt des liens occasionnels et où plusieurs de ses membres s'établirent, le dernier d'entre eux se faisant appeler Ollive, à la française. Au total, on recense, sous ce vocable aux désinences variables, une dizaine d'artistes d'inégal talent et dont la production identifiée s'étend de 1538 à 1664. Leurs liens de parenté ne sont pas toujours clairement définis" (Michel Mollat du Jourdin et Monique de La Roncière). La carte est relativement bien conservée; les coloris sont un peu passés. (Uzielli et Amat di S. Filippo, Mappamondi, carte nautiche, portolani, 1882, n° 293: pour une carte de la Méditerranée de Placido Oliva datée de 1615.- Mollat du Joudrin & La Roncière, Les Portulans, cartes maritimes du XVIIIe et XVIIe siècle, pp. 245-246.- Foncin, Destombes et La Roncière, Catalogue des cartes nautiques sur vélin conservées au département des Cartes et Plans, Bibliothèque nationale, 1963, n° 77, pour une carte de la Méditerranée par le même Placidus Caloiro e Oliva datée de Messine, 1631)
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

voir aussi la page "carte marine informations "
du site
historic-marine-france.com