Bouchaud-jean (peintres-officiels-de-la-marine.com)
bouchaud jean
Jean BOUCHAUD (1891-1977).
Prix d'Indochine en 1924.
Jeune femme vietnamienne en costume traditionnel.
Dessin à la pierre noire et rehauts de sanguine encadré, signé en bas à gauche.
Dimensions: 25x13 cm (à vue).
Elève de l'Académie Julian et du peintre Harpignies qui lui prodiguera des conseils, Jean Bouchaud sillonne le Cambodge, Laos, et le Vietnam jusqu'en 1925.
Il est profondément marqué par l'Indochine, fasciné par les coutumes et mœurs des populations qu'il découvre.
Notre dessins reflète la sérénité qui respire dans son œuvre et traduit le souci ethnographique du peintre qui a sans cesse porté son attention aux attitudes et costumes traditionnels.
Jean Bouchaud est issu d’une famille d’artistes : son grand-père Léon Bouchaud fut peintre et ami de Corot et d’Henri Harpignies. Trois de ses frères, Étienne, Michel et Pierre Bouchaud, ont également embrassé une carrière artistique.Ancien élève de l'Académie Julian à Paris, il en devient l'un des professeurs. Après s'être initié à l'aquarelle en Italie entre 1909 et 1912, Jean Bouchaud réalise des croquis au front pendant la Première Guerre mondiale. En 1919, il est démobilisé en Tunisie dont il découvre la lumière, et est remarqué lors du concours pour le prix de Rome de 1920 par Maurice Denis et Marcel Baschet, malgré son échec, puis séjourne ensuite au Maroc. Il expose au Palais d’été d'Alger Les Présents au nouveau-né et L'Écrivain public aquis par le sculpteur Paul Landowski. Titulaire d’une bourse du gouvernement de Hanoi, Jean Bouchaud se rend en Indochine de 1924 à 1925 (Phnom Penh, Angkor, Saigon, Hué). Il rejoint le Laos à cheval (Vientiane, Luang Prabang descend le Mékong et Hanoï) et s'aventure jusqu'en République de Chine, où il entre en contact avec les populations lolo à Yunan Fou. En 1929-1931, Lyautey lui confie la direction artistique pour la peinture de la future Exposition coloniale internationale de 1931. Il exécute notamment une composition murale de 1 300 mètres carrés.En 1932-1933, Jean Bouchaud bivouaque en solitaire au Sénégal, en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Dahomey (Bénin). Comme de nombreux artistes, il est sollicité pour la décoration du paquebot Normandie pour lequel il crée quatre panneaux de la salle à manger de luxe (1935), puis décore le pavillon de la Bretagne à l’Exposition internationale de Paris de 1937 et le grand hall du palais de la France d’outremer à l’Exposition universelle de New York de 1939.Année ou il rejoint les armées comme correspondant de guerre, envoyé spécial de l'Illustration, auprès des troupes coloniales dans la région de Fréjus. En 1942, il réalise un carton de tapisserie sur le thème de La Bretagne destinée à la préfecture de Quimper. Il participe avec l'Armée française aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne (1re armée du général de Lattre de Tassigny) et est sollicité pour illustrer Les Souffrances de la France sous la direction d'A. Bourgeois (La Lithographie, 1945).Après la Seconde Guerre mondiale, Bouchaud réalise la décoration de plusieurs paquebots de la Compagnie générale transatlantique. Il est nommé membre de l’Institut de France à l'Académie des beaux-arts, section peinture, en 1951, au fauteuil de George Desvallières. Jean Carzou lui succédera en 1979.De 1957 à 1964, Jean Bouchaud décore un lycée à Fort-de-France et participe à la décoration murale du lycée Claude-Monet de Paris. Le musée du Faouët lui a consacré une exposition en 2005 retraçant son travail sur la Bretagne, même si cette partie de cette production est moins connue.
Jean Bouchaud est issu d’une famille d’artistes : son grand-père Léon Bouchaud fut peintre et ami de Corot et d’Henri Harpignies. Trois de ses frères, Étienne, Michel et Pierre Bouchaud, ont également embrassé une carrière artistique.
Ancien élève de l'Académie Julian à Paris, il en devient l'un des professeurs. Après s'être initié à l'aquarelle en Italie entre 1909 et 1912, Jean Bouchaud réalise des croquis au front pendant la Première Guerre mondiale. En 1919, il est démobilisé en Tunisie dont il découvre la lumière, et est remarqué lors du concours pour le prix de Rome de 1920 par Maurice Denis et Marcel Baschet, malgré son échec, puis séjourne ensuite au Maroc.
Il expose au Palais d’été d'Alger Les Présents au nouveau-né et L'Écrivain public aquis par le sculpteur Paul Landowski. Titulaire d’une bourse du gouvernement de Hanoi, Jean Bouchaud se rend en Indochine de 1924 à 1925 (Phnom Penh, Angkor, Saigon, Hué). Il rejoint le Laos à cheval (Vientiane, Luang Prabang descend le Mékong et Hanoï) et s'aventure jusqu'en République de Chine, où il entre en contact avec les populations lolo à Yunan Fou. En 1929-1931, Lyautey lui confie la direction artistique pour la peinture de la future Exposition coloniale internationale de 1931. Il exécute notamment une composition murale de 1 300 mètres carrés.
En 1932-1933, Jean Bouchaud bivouaque en solitaire au Sénégal, en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Dahomey (Bénin). Comme de nombreux artistes, il est sollicité pour la décoration du paquebot Normandie pour lequel il crée quatre panneaux de la salle à manger de luxe (1935), puis décore le pavillon de la Bretagne à l’Exposition internationale de Paris de 1937 et le grand hall du palais de la France d’outremer à l’Exposition universelle de New York de 1939.
Année ou il rejoint les armées comme correspondant de guerre, envoyé spécial de l'Illustration, auprès des troupes coloniales dans la région de Fréjus. En 1942, il réalise un carton de tapisserie sur le thème de La Bretagne destinée à la préfecture de Quimper. Il participe avec l'Armée française aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne (1re armée du général de Lattre de Tassigny) et est sollicité pour illustrer Les Souffrances de la France sous la direction d'A. Bourgeois (La Lithographie, 1945).
Après la Seconde Guerre mondiale, Bouchaud réalise la décoration de plusieurs paquebots de la Compagnie générale transatlantique. Il est nommé membre de l’Institut de France à l'Académie des beaux-arts, section peinture, en 1951, au fauteuil de George Desvallières. Jean Carzou lui succédera en 1979.
De 1957 à 1964, Jean Bouchaud décore un lycée à Fort-de-France et participe à la décoration murale du lycée Claude-Monet de Paris.
Le musée du Faouët lui a consacré une exposition en 2005 retraçant son travail sur la Bretagne, même si cette partie de cette production est moins connue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire