(1884-1955)L'avant-port Huile sur toile. Signée en bas à gauche. 38 x 46 cm
Son père d’origine piémontaise se maria avec une savoyarde. Ils s’installèrent à Evian les bains . Edmond Ceria montra dès son enfance une prédisposition pour la musique, le dessin et la peinture.
Après des études secondaires au collège d’Evian, il commença des études de décorateur à l'école des beaux arts de Genève Déçu par l’enseignement, il gagna Paris en 1904, et fréquenta l'académie julian Il loua un premier atelier au 38 rue Falguière, puis au 25 avenue du Maine en 1907. Il fréquenta assidument le Louvre et y découvrit l’œuvre de Paul Cézame qui le bouleversa. Il travailla souvent à l’atelier de la Grande Chaumière. La célèbre kiki de montparnasse fut l’un de ses modèles.
Il débuta sa carrière au salon des indépendants et y exposa ses toiles de 1908 à 1914. À partir de 1912, Il devint sociétaire du salon d'automne Il y exposa en 1912 et 1913, puis de 1919 à 1926, en 1930 et en 1940. Il exposa également au salon des tuileries dès sa fondation en 1923.
En 1919, il effectua un séjour en Toscane d’un an qui lui fit prendre conscience de l’importance de la lumière en peinture. Pendant ce séjour, il copia les grands maîtres italiens De retour en France, Ceria découvrit la lumière de la Provence. Il visita Marseille, séjourna à Sanary mais peignit également l’arrière-pays.
En 1928, il découvrit le village de chateau landon en Seine-et-Marne qui l’impressionna beaucoup. Il y travailla plusieurs années au printemps. À Paris, il reprit un atelier près de l’Observatoire ; il descendait fréquemment vers la Seine pour la peindre ainsi que les ponts parisiens ou le jardin des Tuileries.
Il exposa à Lyon entre 1925 et 1933 et de nouveau au Salon des Indépendants en 1926, 1936 et 1937. En 1934, il cessa ses voyages en Provence pour découvrir la Bretagne et en particulier le Finistère. Il passa de nombreuses années au Guilvinec . Il y redécouvrit la lumière italienne.
Ceria participa avec Henry de Waroquier à la première exposition des Maîtres de l’Art indépendant au Petit-Palais en 1937.
En 1938, il obtint la consécration aux États-Unis en gagnant le prix carnegie
En 1945, il fut nommé peintre de la marine Libéré alors des contingences matérielles, il poursuivit son œuvre pendant dix années au cours desquelles il exprima toute son émotion à travers ses peintures.
Il fut décoré chevalier de la Légion d’Honneur (1935), puis officier de la Légion d’Honneur (1953).
le port de TOULON |
"La chapelle Saint Jacques" (avec plusieurs bigoudènes en coiffe), située à Treffiagat > Finistère, peint vers 1940, n'existe plus. Elle a été démolie, car elle gênait la manœuvre des camions ! ! !. Le tableau se trouve aujourd'hui, en bonne place, dans le bureau du maire de la Commune, acquit grâce à la proposition d'un amateur averti.
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