l'etude brissoneau va procéder à une vente de l'atelier Alexandre brun
http://catalogue.drouot.com/indexDrouot.jsp?id=77840&lng=fr
Monsieur A.Brun n'est pas un peintre officiel de la marine,mais son oeuvre maritime est tres importante nous ne savons pas pourquoi ? car il représente vraiment le "peintre reporter"
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Le président Carnot se rendant en Corse (dessiné par A Brun) |
BRUN
Nous avons un BRUN abel qui a réalisé une affiche des Messageries maritimes le paquebot "Natal"
et d'autres affiches pour les chargeurs réunis la compagnie havraise de navigation
le paquebot "Hibernian
le paquebot "Paraguay"
le paquebot "Europe"
il a été aussi illustrateur
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BRUN Abel. Actif : 1879-1894
D’abord spécialisé dans les paysages des villes, Abel Brun a illustré des romans de Cooper, dont Le Pilote en 1884. On retrouve aussi ses dessins dans Napoléon le petit de Victor Hugo ou dans l’Art d’être grand-père, du même auteur. Dans la presse, sa signature apparaît dans L’Ecolier illustré, Le Magasin pittoresque ou L’Illustration.
Un de ses dessins les plus connus est celui de la toute première
"machine volante de M. Ader", la fameuse Eole, publié dans le numéro du
20 juin 1891 : « Personne n’a rien vu, personne ne sait rien, mais
L’Illustration a des amis partout. L’un d’eux se trouvait à la chasse,
aux environs de Paris, lorsqu’à travers le feuillage, il aperçut une
chose de forme étrange, ayant l’aspect d’un énorme oiseau de couleur
bleuâtre ». L’avion était né. Abel Brun a également fait partie des
dessinateurs chargés par Lucien Marc de traduire par l’image les
différentes facettes de l’exposition universelle de 1889. En 1891, il
dessine "L’escadre française à Cronstadt" (1er juillet), alors qu’un
rapprochement entre la France et la Russie commence à s’ébaucher. Le 27
août 1892, L’Illustration fait à nouveau appel à lui pour illustrer par 5 dessins, dont un en pleine page, l’article de Hacks, "Le pilote".
BRUN Abel. Actif : 1879-1894
RépondreSupprimerD’abord spécialisé dans les paysages des villes, Abel Brun a illustré des romans de Cooper, dont Le Pilote en 1884. On retrouve aussi ses dessins dans Napoléon le petit de Victor Hugo ou dans l’Art d’être grand-père, du même auteur. Dans la presse, sa signature apparaît dans L’Ecolier illustré, Le Magasin pittoresque ou L’Illustration. Un de ses dessins les plus connus est celui de la toute première "machine volante de M. Ader", la fameuse Eole, publié dans le numéro du 20 juin 1891 : « Personne n’a rien vu, personne ne sait rien, mais L’Illustration a des amis partout. L’un d’eux se trouvait à la chasse, aux environs de Paris, lorsqu’à travers le feuillage, il aperçut une chose de forme étrange, ayant l’aspect d’un énorme oiseau de couleur bleuâtre ». L’avion était né. Abel Brun a également fait partie des dessinateurs chargés par Lucien Marc de traduire par l’image les différentes facettes de l’exposition universelle de 1889. En 1891, il dessine "L’escadre française à Cronstadt" (1er juillet), alors qu’un rapprochement entre la France et la Russie commence à s’ébaucher. Le 27 août 1892, L’Illustration fait à nouveau appel à lui pour illustrer par 5 dessins, dont un en pleine page, l’article de Hacks, "Le pilote".
Sur Alexandre Brun (Marseille 1854-Marseille 1941), cet article paru dans la revue "Marseille", N° 244, avril 2014:
RépondreSupprimerTapez sur votre moteur de recherches favori « Alexandre Brun, peintre » : apparaissent quelques rares œuvres passées aux enchères et un tableau conservé au Louvre représentant le Salon Carré vers 1880. Seul à donner une date de mort exacte, Patrick Boulanger qui dans la revue « Marseille » lui consacre un paragraphe : « Alexandre Brun (1854-1941), un Marseillais qui peignit avec Monticelli avant de devenir un affichiste talentueux, s’attache à l’intense activité des quais aux huiles et aux blés à Rive-Neuve… ». Il est vrai que la Chambre de Commerce et d’Industrie conserve du peintre deux toiles de jeunesse (1874 et 1878) assez enlevées, une litho sur le cuirassé « Suffren », un lavis représentant le Vieux-Port lors des fêtes du 250ème anniversaire de Marseille et quelques affiches composées pour les compagnies de navigation, les Chargeurs Réunis, les Messageries Maritimes et la Société Générale des Transports Maritimes à vapeur. Pas de quoi reconstituer une biographie ni envisager une exposition mémorable. On peut suivre cependant son itinéraire à travers les catalogues du Salon : ce sont au moins jusqu’en 1890 des tableaux axés sur la vie en mer, scènes de genre composées de façon dramatique et dans le goût sentimental de l’époque, adieux du marin à son épouse, équipage à la dérive ou scène de baignade, mais aussi illustrations d’événements marquants, tableaux historiques sur la prise de Sfax ou embarquement du Président Carnot à Toulon, enfin portraits de ports ou de navires, tableaux assez conventionnels qui sont autant de façons de rentrer dans le sérail académique, de tentatives pour vendre ses toiles aux institutions officielles. Dans le même temps on le voit osciller de la Provence (1877, 1879-80, 1884) à la Bretagne (1882-83 puis 1887-89 et 1917), et voyager en Algérie (1893). Mais très tôt, qu’il s’agisse de Méditerranée ou de mers plus sombres, s’affirme une technique particulière : plots de couleurs pour pierres et galets des plages voire pour les feuilles qui jonchent un chemin, gerbes d’écume en pleine pâte et vagues formées par à-coups brefs de pinceau, se chevauchant ou se pressant, intense luminosité des plages. De sources diverses, s’ajoutent des informations éparses : il a épousé une bretonne en 1886, a dessiné pour les journaux maints combats navals, réalisé des décors pour l’Opéra de Paris, accompagné le prince de Monaco dans ses expéditions, participé en 1908 aux côtés de Louis Tinayre à la décoration murale du grand amphithéâtre de l’Institut Océanographique de Paris fondé par Albert Ier, été un yachtman émérite, dessiné à l’encre et au lavis plusieurs dossiers sur l’aménagement de voiliers (ainsi de « la Fauvette » en 1882 ou du « Volage » en 1889), illustré de gravures le Larousse sur les différents types de navires, publié en 1895 deux volumes d’aquarelles reproduisant avec une minutie étonnante des orchidées surgissant sur fond de lavis sombre, et composé nombre d’affiches. Il cesse en 1934 ses envois au Salon annuel et se replie à Malmousque dans sa villa « L’Ouragan », avec vue sur la mer, n’exposant plus qu’à la galerie Jouvène, notamment des portraits de galères Louis XIV et de navires du passé. Devenu veuf, il se laisse mourir d’inanition. Son petit-fils et ses cousins emportent dans des cartons la multitude de toiles, pochades, dessins, esquisses et panneaux qui tapissaient les murs : une production personnelle, bien plus libre que les tableaux de Salon.Tout ceci disparut jusqu’au jour où le lot fut apporté par les descendants de l’artiste au Musée de Toulon puis remis au Musée de la Marine à Paris : trois cents œuvres constituant tout un fonds d’atelier, une véritable mine ! D’où le projet, après restauration sans doute longue et coûteuse de la plupart des peintures et dessins intéressants, d’une exposition à Paris qui rende justice à un artiste passionné par la mer. Peut-être à l’horizon 2017, nous dit-on.
Pierre MURAT