Plat rond en porcelaine décoré en emaux avec rehauts d'or aux armes de Louis jean Marie de Bourbon duc de Penthièvre GRAND AMIRAL DE FRANCE
portrait de louis-marie de BOURBON duc de Penthièvre (1725-1793) grand amiral de france
huile sur toile ( atelier de jean marc Nattier 202 cmx146cm estimée 30.000 euros )
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Jean-Marie_de_Bourbon
La charge d'amiral de France a été créée en 1270 par saint Louis, au cours de la VIIIe croisade. C'est alors une dignité équivalente à celle de connétable de France, et un grand office de la Couronne.
Sous l'Ancien Régime, l’amiral de France est titulaire d'un grand office de la couronne de France équivalent à celui du connétable. Chef en titre de la flotte royale, il n'a en réalité qu'un pouvoir limité.
L'amiral de France a la charge des côtes de Picardie, de Normandie, d'Aunis et de Saintonge. Sa charge va s'étendre au début du xviie siècle, à la Guyenne puis à la Provence. En temps de guerre, il est chargé de rassembler les navires marchands français pour constituer la flotte. Il doit armer, équiper et ravitailler les navires pour la course, donner les lettres de marque aux corsaires (la course est alors la forme principale de guerre maritime). En temps de paix, il s'occupe de l'entretien de la flotte royale, quand elle existe, mais surtout du commerce maritime et de la flotte marchande.
Durant l'ère moderne, peu d'amiraux ont été des marins — d'ailleurs, à l'exception de Claude d'Annebaut, aucun d'entre eux n'a commandé effectivement la flotte. Il faut dire que les pouvoirs réels de l'amiral sont plutôt minces, en partie à cause de la concurrence des autres amirautés (l'amiral des mers du Levant pour la Provence, l'amiral de Bretagne et l'amiral des mers du Ponant pour laGuyenne), du généralat des galères puis du secrétariat d'État à la Marine.
La charge a surtout beaucoup d'importance politique, tout comme la connétablie (d'où d'ailleurs la suppression de ces deux charges). Pourtant, la charge est lucrative : à l'amiral reviennent une partie des amendes et confiscations prononcées par les sièges d'amirauté, droit d'épave, droits d'ancrage et de congé, droit de naufrage, un dixième des prises de guerre, etc.
Il y a enfin des pouvoirs d'ordre juridique, comparables à ceux exercés par le connétable et les maréchaux : c'est la juridiction de la Table de marbre (siège de l'amirauté) à Paris. Il existe également un autre siège général, établi à Rouen, et des sièges particuliers sur les côtes (une cinquantaine environ). Ces tribunaux exerçaient sur la pêche, la course, les délits et les crimes commis dans les ports, etc. La juridiction de l'Amiral de France en elle-même s'exerçait en première instance au civil et au criminel, et en appel des sentences rendues en matière civile par les amirautés locales. Elle jugeait aussi de la validité des prises faites par les corsaires.
L'amirauté de France est supprimée en 1627 par le cardinal de Richelieu qui est grand maître de la navigation (charge nouvellement créée) et qui veut avoir l'ensemble du pouvoir naval à sa disposition.
Louis XIV rétablit l'office par l'édit du 12 novembre 1669, mais plutôt comme une charge honorifique et lucrative : le nouveau titulaire, Louis de Bourbon, comte de Vermandois, est âgé de deux ans. Mais son demi-frère, Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, lui succède en 1683, et va s'intéresser à sa charge (il va diriger par exemple le conseil polysynodique de la Marine). En 1693, il réunit l’amirauté de Bretagne, encore indépendante, à celle de France. Après la mort du comte de Toulouse en 1737, son fils Louis Jean Marie de Bourbon, le duc de Penthièvre, est titulaire de la charge d’amiral de France jusqu’à la suppression de celle-ci, le 15 mai 1791.
Dans la seconde moitié du xviiie siècle, les amirautés passent complètement sous le contrôle des secrétaires d'État à la Marine.
remarque
Le père Louis Alexandre de Bourbon Il est nommé amiral de France, alors qu'il n'a que cinq ans.
louis jean marie de Bourbon duc de Penthièvre grand amiral de France
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